Théâtre contemporain.

Le manuscrit de L’eau mate écrit en français et trouvé après la mort de Bernard Manciet, se présente comme une suite de vingt-huit proses poétiques. Le narrateur y marche, jour et nuit, dans une errance méditative, au milieu d’une nature souveraine et luxuriante, parfois hostile, parfois amie et finit par se fondre avec elle. Mais qui, ou quoi, poursuit cet homme ? Nulle réponse, nulle explication. Peut-être simplement est-ce une parabole sur l’existence humaine.

Le spectacle donne à entendre et à voir la prose sublime de Manciet, formidablement maîtrisée à l’aide de quatre langages : voix, musique, peinture et lumière. L’homme-silhouette chemine dans l’univers pictural et sonore créé
par Adrien Demont et Serge Korjanevski, univers de forêt, de vent, de pluie, d’eau, de buissons, de menace et de fuite, parcourant ainsi intérieurement les méandres de son destin.

Mise en scène et en lumière : Jean-Pascal Pracht.
Dessins : Adrien Demont.
Environnement sonore : Serge Korjanevski.
Voix : Christian Loustau.
Avec : Alain Raimond.

Manifestation proposée dans le cadre du centenaire de la naissance de Bernard Manciet.

Théâtre Quintaou - petite salle, 20h.