Conférence donnée par Jean-Claude Poizat, dans le cadre du cycle de conférences philosophie proposé par Christophe Lamoure.

Il y a un paradoxe du travail dans la pensée moderne. Cette activité, qui est au cœur de la vie de nos sociétés, est généralement considérée en effet comme un vecteur d’émancipation par les penseurs modernes. Pourtant, elle est vécue par beaucoup de gens comme une espèce de servitude. Par ailleurs, la perspective d’une future société débarrassée du travail grâce à l’automatisation des tâches, non seulement manuelles mais également intellectuelles, ne constitue pas forcément une promesse d’avenir radieux. La pensée d’Hannah Arendt peut nous aider à examiner ces questions avec lucidité, sans illusions ni fatalisme.

Jean-Claude Poizat, professeur agrégé de philosophie et docteur, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la philosophie et à la théorie politique, en particulier, "Hannah Arendt, une introduction", paru chez Presses Pocket.

Ecuries de Baroja, 20h30.